Le grand-père, veuf désemparé est rapatrié au domicile de sa fifille Uma Thurman. Compte tenu de son statut et de sa peine, il doit occuper une bonne chambre. Du coup le fils de 10 ans, Oakes Fegley, est relégué dans un grenier vaguement aménagé. Il se sent spolié. Il déclare la guerre officiellement à l'ancêtre. Il prend conseil auprès de ses camarades de classe. Mais Robert ne se laisse laisse pas faire et convoque ses vieux amis, dont Christopher Walken. Les staffs établissent des pièges pour faire plier le camp opposé. Une cascade de coups bas, en forme de gags, devrait nous faire rire. Mais on s'ennuie rapidement. Et bien entendu les dégâts augmentent de manière exponentielle. C'est la loi du genre. La quantité remplace la qualité. Les gamins ont la fâcheuse posture de jouer comme des grands. Cela sonne faux. Je déteste cela. La délicieuse Uma Thurman est ici une bonne fille et une mère attentive de 50 ans. Elle a plutôt bien mûri. On est loin désormais de la magnifique folie de Pulp Fiction (1994) ou même de l'emmerderesse de The House that Jack Built de Lars von Trier (2018).
Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 13 articles de presse Critiques Spectateurs Ne vous fiez pas au titre et encore moins à la typographie de ce dernier, le distributeur Alba Films n'a reculé devant rien pour nous refourguer cette purge, quitte à mentir sur la marchandise en nous faisant croire à une énième suite de la franchise "Mon beau père... " (avec Ben Stiller & Robert De Niro). C'est prendre les spectateurs pour des c*ns en leur mentant sciemment, puisqu'il y a clairement tromperie sur la marchandise. A... Lire plus Les plus adultes avaient "Dirty Papy", les plus jeunes auront "Mon Grand-Père et moi", et ce même si aucun d'entre eux n'avait forcément envie de voir Robert De Niro faire le vieux zouave dans des comédies insipides. La promotion aura beau avoir tout essayé pour faire croire que ce film de Tim Hill s'inscrivait dans la droite lignée de l'humour de la trilogie des "Mon Beau-Père et moi", le résultat ne trompe pas: cette guerre gentillette...